Le 25
octobre, Rémi Fraisse mourait lors d'une manifestation d'opposition
à un projet de barrage à Sivens, dans le Tarn. Il a succombé à
l'explosion d'une grenade offensive lancée par la gendarmerie.
La
Fédération anarchiste dénonce ici un assassinat. Les forces
répressives de l’État et du Capital portent la responsabilité de
la mort du jeune homme.
Dans
ce sens, nous dénonçons les interventions politiques honteuses
concernant cet événement. Le retournement effectué nie à Rémi
Fraisse le statut de victime d'un crime policier en le posant
coupable d'avoir participé à une manifestation jugée violente.
De
plus, nous exprimons notre inquiétude vis à vis de cette situation
inédite où le ministre de l'Intérieur assume cet assassinat,
soutenu en cela par nombre de parlementaires. La prochaine victime
des forces de l'ordre lors d'une manifestation, une grève, une
expulsion, un contrôle d'identité,... sera-t-elle considérée
comme responsable de sa propre mort pour sa potentielle participation
à un acte illégal ?
A
propos des mobilisations légitimes qui ont suivi l'événement, nous
condamnons les provocations et intimidations étatiques, via le
déploiement policier digne d'un état totalitaire, et la campagne
mensongère menée dans les médias .
Contre
l'impunité de la police
Contre
les projets inutiles
Nous
n'abandonnerons pas le combat
Fédération
anarchiste, le 04/11/14
L
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.