Au bas mot, 160 Milliards € d’argent public donné aux entreprises. Probablement
même 200 milliards. Par an ! Et en 2021 : 174 Milliards de profit
pour les entreprises du CAC40. Les actionnaires, les grands patrons se gavent. Sans
contrepartie.
D’ailleurs, quelle pourrait-elle être ? La promesse du MEDEF d’investir
dans la « transition énergétique » ? Total mène avec l’Etat
français des super-projets d’extraction de pétrole en Afrique ou ailleurs. La
reversion – par une taxe sur les « super-profits » d’une partie de
cette manne aux plus pauvres ?
Soyons sérieux ! S’il y a des riches, c’est parcequ’il y a des
pauvres.
Et des riches, il y en a de plus en
plus : le patron de Total s’augmente de 52%, ses actionnaires pourraient
percevoir 15 milliards $ en 2022.
Des pauvres aussi il y en a de plus
en plus : l’inflation sera à 10% en France fin 2022, et face à l’augmentation
du coût de l’énergie et des fins de mois difficiles, le gouvernement nous
sermonne de mettre des pulls et baisser le chauffage. Comme si ça n’était pas
déjà le cas pour beaucoup d’entre nous !
Ce qu’il faut, ce sont des augmentations de salaire générales et massives !
Que ce soit dans la fonction
publique ou le privé, les salariés ou retraités, ceux qui n’ont que leur
travail pour vivre tirent la langue.
Les revendications des travailleurs
des raffineries sont les nôtres, nous ne voulons plus payer leur soit disant
crise qui est en fait une manipulation des possédants pour qu’on les gave
encore plus.
Il n’y a pas d’argent magique, effectivement
il existe : c’est nous qui en sommes à l’origine par notre travail.
Ce qu’il faut, ce sont des embauches massives de travailleurs avec un vrai
salaire!
Les chômeurs sont montrés du doigt comme des
profiteurs avec une nouvelle réforme destructrice de leurs droits. Alors même que 40% d’entre eux ne réclament par
leurs droits ; et que la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés. Officiellement
Pôle Emploi affiche 900.000 offres (dont la moitié environ sont bidonnées) et
il y a 2,5 millions de chômeurs. Ils disent que les chômeurs ne veulent pas
travailler, mais c’est le patronat qui licencie et qui n’embauche pas !
Pour gagner, il faut une grève puissante sur des revendications claires !
Macron et son gouvernement ne sont
que des fantoches. Ils entérinent par la Loi le rapport de forces. Ceux qui
décident réellement ce sont ceux qui possèdent. Le 16 Octobre comme le 18
Octobre, Marcher ne suffira pas ! La seule chose que les patrons
comprennent c’est quand leur portefeuille est atteint. Il faudra que l’arrêt de
la machine économique leur coûte très cher pour qu’ils nous entendent. Il faut
donc que de nombreux secteurs rentrent en grève. Manifester ne suffira pas !
Pour préparer l’avenir, la grève générale!
Il est clair pour tous que nos
ennemis de classe veulent aller encore plus vite et plus fort dans l’exploitation.
Si nous gagnons dès maintenant sur les salaires, ils devront en prendre note
pour les prochains sales coups qu’ils préparent : en première ligne
évidemment la réforme des retraites. En
augmentant fortement nos salaires, nous les obligeons à faire rentrer de l’argent
par les cotisations sociales dans nos caisses de sécu et de retraite, nous résolvons
d’un seul coup tous les problèmes qu’ils nous posent ! Mieux : nous
redonnons confiance dans l’action collective, et revalorisation la conscience
de classe.
Pour que la patronat lâche, il faut reconduire
les grèves en cours ce 18 Octobre, et surtout les généraliser. Si nous n’avons
plus de carburant pour aller au travail, faisons comme en Mai 1968, rejoignons
les grévistes dans la rue ; et incitons les collègues à rentrer en
mouvement, pour que la peur change de camp !
Objectif gagner un jour ou gagner toujours ?
En 1967, le patronat disait
impossible d’augmenter le SMIG. Un an après il augmentait de 30% et l’ensemble
des salaires de 10%. Le patronat est capable de lâcher ponctuellement, pour mieux
récupérer après. Alors pour en finir avec la barbarie capitaliste qui détruit nos
vies et l’environnement, il faudra déposséder les patrons et décider ensemble
ce qu’on doit produire et comment. Quand la grève -débarrassée des scories des
apparatchiks syndicaux et des bonzeries politicardes, sera générale, expropriatrice
et autogestionnaire, nous aurons gagné notre dignité !
Vive la commune
libre des travailleurs en lutte!
Vive la Grève !
Vive la Sociale !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.